Consacrer sa vie aux animaux, voici le projet de Stéphane Lamart. A travers son association, il milite et lutte au quotidien pour leur cause. Le défenseur de la cause animale nous parle de son engagement sans détour. Découvrons l’histoire de l’Association Stéphane Lamart !
Bonjour, pour commencer cette interview, quel est votre parcours et pourquoi avoir décidé de créer l’Association Stéphane Lamart ?
J’ai toujours aimé et été sensible aux animaux depuis mon plus jeune âge et j’ai toujours été élevé avec la notion de respect et d’amour à leur égard et à celui de la vie en général. Certaines scènes de mon enfance m’ont marqué, comme ce rat que j’ai vu un jour se faire massacrer devant moi par les hommes, ces chiens que je voyais dormir dehors, abandonnés… tout cela m’a interpellé.
À l’âge de 10 ans, j’ai décidé d’essayer d’aider tous ces animaux, de rendre leur quotidien plus agréable, de les nourrir etc.
À mes 17 ans, je suis allé m’installer à Paris en vue de pouvoir poursuivre cet engagement auprès des animaux, ce qui était devenu une véritable passion. Mon unique but était toujours de défendre les animaux, j’ai donc rejoint d’autres associations de protection animale mais de fil en aiguille, j’ai décidé de créer ma propre association. Je ne trouvais pas assez de dynamisme au sein des autres organismes et je voulais créer quelque chose à mon image, selon mes propres idées. À 18 ans, je mettais donc définitivement et sérieusement les pieds dans la protection animale, bien décidé à y rester. C’est ainsi que j’ai appris tout ce qu’un protecteur doit apprendre.
Quel est l’objectif de l’association ?
J’ai créé l’association le 8 mars 2000, journée des Droits des Femmes. Moi, j’ai décidé que mon association s’appellerait : Association Stéphane Lamart « Pour les droits des animaux » ! c’est une coïncidence ! Mais cette phrase résume bien mes objectifs : venir en aide à tous les animaux, fût-ce un poisson rouge, un pigeon, un rat, une souris… Ce sont des êtres vivants non ? J’interviens pour eux avec autant de conviction et de détermination que pour des animaux de compagnie ou de ferme. Je me suis rendu compte que beaucoup de gens partageaient mes idées. L’association a rapidement pris de l’ampleur, ce à quoi je ne m’attendais absolument pas.
Avez-vous une ou des anecdotes à nous raconter sur votre activité ?
J’en ai beaucoup, mais je pense à cette vache : Marguerite », qui s’était échappée de l’abattoir et qui a défrayé la chronique dans toute la presse dans le monde entier. Nous avons eu des articles de presse à New York, au Canada… Beaucoup de gens se sont mobilisés pour que mon association puisse la racheter.
Marguerite attendait un veau qui est né un 14 février. Nous l’avons surnommé Valentin et depuis, ils vivent tous les deux tranquillement. Cette vache est un symbole. Trop de gens pensent encore que les animaux ne ressentent pas ce qui les attend, cet enfer de l’abattoir, l’imminence de la mort, or c’est faux.
Ce n’est pas un cas isolé, beaucoup d’animaux s’échappent des abattoirs, même des poules. Je connais une personne chez qui une poule s’était réfugiée. Elle a racheté la poule à l’abattoir pour qu’elle puisse vivre tranquillement dans son jardin.
Et il y a aussi l’histoire de ce mouton que nous avons récupéré, alors qu’il devait être égorgé pour l’Aid El Kébir. On a vraiment eu beaucoup de problèmes pendant plusieurs semaines pour pouvoir y accéder et le sauver. Et le jour où enfin toutes les conditions étaient réunies pour son sauvetage, c’est lui qui s’est échappé ! Il a fallu courir après le mouton dans la prairie pendant 3 heures.
On n’en pouvait tellement plus… on était exténués. Finalement j’ai décidé de l’appeler : « Kébab ». Mais nous avons aussi beaucoup d’anecdotes avec des chiens, des chats, des animaux de ferme… En fait, presque toutes les histoires de sauvetage sont touchantes. Mais j’ai cité ces cas d’animaux de ferme car je tiens à ce que les gens prennent conscience de la gravité que représente la consommation de viande, tant sur le plan éthique que sur celui de la santé.
Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires pour s’engager dans ce type de projet ?
Il faut avant tout la passion, l’amour des animaux et de la vie. C’est le besoin d’aider les êtres vivants les plus faibles qui souffrent en silence face à notre barbarie et qui ne peuvent se plaindre. C’est le besoin de s’élever et d’agir pour venir en aide à ces victimes silencieuses et de s’indigner des souffrances qu’on leur impose. Alors bien sûr, il faut du courage, de l’opiniâtreté, mais quand vous avez la passion, vous pouvez soulever des montagnes.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Continuer notre combat en développant l’association au niveau des bénévoles et des salariés qui sont devenus indispensables, que ce soient des juristes, des chargés de communication pour effectuer du lobbying et de la sensibilisation, notamment auprès de certaines administrations, pour empêcher les maltraitances comme le tir aux pigeons, les montreurs d’ours… La liste est très longue !
Voilà nos projets : intervenir, partout, encore et encore, tant que les animaux subiront autant de maltraitances.
Nous travaillons aussi sur le renforcement de certaines lois en faveur des animaux, tout en continuant bien sûr nos interventions de terrain et à intenter des procès à ceux qui commettent des mauvais traitements ou des actes de cruauté sur les animaux.
Et nous souhaitons aussi continuer à créer d’autres refuges, comme celui que nous venons de créer dans le Calvados à Aunay sur Odon, ou en Bretagne, où nous hébergeons des animaux de ferme dans une propriété.
Pourquoi avoir décidé d’utiliser un terminal de paiement électronique pour l’Association Stéphane Lamart ?
Aujourd’hui, utiliser un terminal de paiement électronique est indispensable, tout simplement. Et cela aussi bien dans un stand, pour la vente de certaines choses que pour l’adoption d’un animal ou le paiement d’une adhésion ou autre… Beaucoup de gens utilisent ce système et pour un organisme comme le nôtre, ne pas avoir de lecteur de cartes bancaires serait un handicap.
Et pourquoi avoir opté pour Smile&Pay ?
J’ai choisi Smile&Pay parce que j’ai été séduit sur Facebook par la simplicité d’utilisation de vos lecteurs de carte. Son coût est très intéressant, comparé à celui d’une banque qui facture la location de la machine et des frais supplémentaires.
Enfin, qu’est-ce qui vous donne le smile dans votre vie, en général ?
La liberté, tout simplement 🙂
Comme L’Association Stéphane Lamart « Pour les droits des animaux », encaissez pour la bonne cause avec nos lecteurs de cartes bancaires. Pour vous inscrire c’est par ici.